par RFI
Article publié le 29/06/2008 Dernière mise à jour le 30/06/2008 à 11:20 TU
Le Premier ministre, ex-chef des Forces nouvelles, a donné des instructions claires pour que la force ne soit pas employée contre les soldats FN, ses anciens subordonnés, qui se sont soulevés samedi.
« Toutefois, admet le chef du gouvernement, la situation sécuritaire dans ces zones troublées n’est pas bonne. Situation, concède-t-il, qui met à mal sa propre crédibilité. »
Les troubles de Vavoua et de Séguéla ne sont d'ailleurs pas le fait de mutins, affirme son entourage, mais d 'éléments contestataires qui sont sous la protection de l'ONUCI (Opération de maintien de la paix des Nations unies en Côte d'Ivoire). Un plan de sécurisation de ces éléments va d'ailleurs être mis en oeuvre entre l'ONUCI, la force Licorne et l'état-major FN.
Le commandant de la zone de Séguéla, le commandant Wattao, numéro 2 de l'état-major FN, est attendu sur place et a ordonné à ses hommes de ne pas tirer. Licorne n'est pas directement déployée mais peut intervenir en cas de besoin.
« Nous sommes en situation de paix, nous ne voulons pas aggraver la situation encore. »
Les ex-rebelles revendicateurs confirment avoir pris des soldats en otages pour protester contre la nomination de nouveaux chefs dans leur zone. Ils réclament également des primes de démobilisation et de popote.
« Nous avons des militaires en otages, tant que nos revendications ne sont pas prises en compte, nous ne les relacherons pas. »
Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire
« Il faut continuer à calmer la situation pour que le calme revienne de manière définitive mais surtout pour que de tels actes ne recommencent pas. »