par RFI
Article publié le 01/07/2008 Dernière mise à jour le 30/06/2008 à 22:47 TU
Il y a huit jours, Laurent Fabius ouvrait le bal que François Hollande doit refermer ce mercredi.
Dans l'intervalle, du Nouveau Parti Socialiste d'Emmanuelli et Hamon aux « méthodistes » Moscovici et Montebourg, en passant par les « régionalistes » Collomb et Guérini, les contributions n'ont pas manqué.
Parmi les plus remarquées : Martine Aubry, qui a ainsi confirmé sa renaissance et son poids au-sein du PS, et Ségolène Royal qui a transformé la présentation de sa contribution en véritable meeting de campagne.
Rien de tel pour Bertrand Delanoë. Très en vue, il y a un mois, au moment de la polémique « socialiste et libéral », le maire de Paris a opté cette fois pour une présentation en mode mineur : en déposant le texte de sa contribution sur son site internet.
Intitulée « clarté, créativité, courage », ce texte de 20 pages a pour sous-titre : « choisir maintenant pour agir demain »
Pas de face à face avec Ségolène Royal, pour un Bertrand Delanoë qui ne s'est toujours pas déclaré candidat à la succession de François Hollande, mais quelques idées-forces avancées:
- supprimer le paquet fiscal, pour injecter 3% du produit intérieur brut dans la recherche
- taxer les stock-options, pour donner des moyens au service public
- rendre indissociables les termes « socialiste » et « écologiste ».
Des idées et une position revendiquées par Bertrand Delanoë: « être utile aux Françaises et aux Français » par les valeurs de la gauche.