par RFI
Article publié le 03/07/2008 Dernière mise à jour le 03/07/2008 à 14:39 TU
Le président français Nicolas Sarkozy a remercié mercredi soir son homologue colombien Alvaro Uribe pour la libération d'Ingrid Betancourt et a appelé les Farc à cesser « leur combat absurde », dans une déclaration à l'Elysée.
Le président Nicolas Sarkozy, avec à ses côtés les proches d'Ingrid Betancourt, s'est exprimé après l'annonce de sa libération.
(Photo: AFP)
Les premiers mots de remerciement du président français en direct de l’Elysée sont allés au président colombien, Alvaro Uribe, soulignant « une opération militaire couronnée de succès ».
Au moment de sa déclaration télévisée Nicolas Sarkozy était entouré des enfants d’Ingrid Betancourt, Mélanie et Lorenzo, ainsi que de sa sœur Astrid.
Le chef de l’Etat français en a également appelé aux FARC, leur demandant de cesser « leur combat absurde et moyenâgeux ». Il a enchaîné en s’adressant à l’ex-otage en ces termes : « Je voudrais dire à Ingrid qu’on l’embrasse, qu’on est fier de son courage, qu’on est heureux pour elle ».
A son tour, Mélanie Delloye-Betancourt, la voix nouée par l’émotion a déclaré : « Je pense à toutes ces années de combat et à tous les gens qui nous ont soutenus. Il y a encore des otages dans la jungle, il faut se battre pour leur libération ». Son frère Lorenzo, après avoir remercié le président Sarkozy, « d’être parvenu à la libération de maman et des autres otages », a ajouté « nous avons gagné un combat pour la liberté (…), c’est le meilleur moment de ma vie ».
Dans sa déclaration, Nicolas Sarkozy a également associé la Suisse et l’Espagne qui, avec la France, font partie du groupe des trois pays européens désignés par le gouvernement du président colombien Alvaro Uribe comme médiateurs dans les négociations avec les FARC.