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Etats-Unis

«Independence Day», le patriotisme en campagne

Article publié le 04/07/2008 Dernière mise à jour le 04/07/2008 à 21:43 TU

Le 4 juillet les Etats-Unis célèbrent leur Déclaration d’indépendance. Les sondages tentent de mesurer le patriotisme des Américains. Et année électorale oblige, l'amour de la patrie des deux candidats à la présidentielle est observé à la loupe.

Avec notre correspondante à Atlanta, Anne Toulouse

Drapeau américain

Drapeau américain

A la veille de ce 4 juillet, qui est la fête nationale américaine, un sondage Gallup a demandé aux citoyens des Etats-Unis ce qu’ils considèrent comme un acte de patriotisme.

Huit sur dix décrivent comme tel le fait de soutenir la politique des Etats-Unis sur la scène internationale mais en même temps 6/10, donc forcément une partie des mêmes, considèrent que protester contre cette politique est aussi un acte de patriotisme.

Six sur dix également estiment que porter un insigne représentant le drapeau américain est une preuve de patriotisme. Cet insigne est devenu très populaire après les attentats du 11-Septembre.

Les candidats et le patriotisme

Barack Obama a été interpellé par des électeurs pour ne pas porter un insigne. Il a expliqué que c’était pour lui « un substitut à une réelle manifestation du patriotisme ». Mais depuis lors il est revenu sur sa position et arbore aujourd’hui le drapeau américain à son revers.

Il est vrai que le patriotisme tient une place inhabituelle dans cette campagne. D’abord parce que l’un des deux candidats, John McCain, est un héros national. Il a résisté à la torture pendant près de six ans dans les prisons vietnamiennes.

Barack Obama est né d’un père étranger, a passé une partie de son enfance à l’extérieur du pays, n’a jamais servi sous les drapeaux, et surtout a choisi comme pasteur pendant vingt ans un homme qui a proclamé dans l’un de ses sermons « Dieu maudisse l’Amérique ».

Cette semaine juste avant la fête nationale le candidat démocrate a prononcé un discours pour défendre son patriotisme en reconnaissant que par le passé il n’avait pas toujours été attentif à cet aspect des choses.

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