Article publié le 06/07/2008 Dernière mise à jour le 06/07/2008 à 15:24 TU
Le président américain George W. Bush et le Premier ministre japonais Yasuo Fukuda au sommet du G8.
(Photo : Reuters)
Les huit pays les plus riches de la planète qui se réunissent en sommet à partir de ce lundi au Japon, devraient beaucoup parler du climat, de la crise économique ou encore de l'instabilité politique au Zimbabwe. En avant-programme, le président américain George Bush a rencontré le Premier ministre japonais dès ce dimanche.
Avec notre correspondant au Japon, Frédéric Charles
George Bush et Yasuo Fukuda ont davantage parlé des prix du pétrole et de l’alimentation, de leur volonté d’accroître leur aide aux pays pauvres, de respecter leurs engagements envers l’Afrique, que du climat, pourtant considéré par Tokyo, comme l’un des thèmes prioritaires de ce sommet du G8.
Sur la réduction des gaz à effet de serre, le président américain refuse tout objectif chiffré, tant que le G8 n’intégrera pas la Chine et l’Inde, qui sont aussi de grands pollueurs. « Tout ce que Yasuo Fukuda obtiendra du G8, selon la presse japonaise, c’est un engagement non chiffré de réduire les émissions polluantes d’ici 2050 ».
Dans l’île de Hokkaido, George Bush préfère rappeler les engagements pris par le G8, l’an dernier, en Allemagne, d’augmenter de plus de 17 milliards d’euros l’aide à l’Afrique d’ici 2010, de l’aider aussi à lutter contre le sida.
George Bush réaffirme enfin la politique du dollar fort des Etats-Unis. « A chaque fois que le billet vert baisse de 1%, le prix du pétrole augmente de 4 dollars », note le président de l’OPEP, Chakib Khelil.