Article publié le 21/07/2008 Dernière mise à jour le 22/07/2008 à 05:22 TU
Avec notre envoyée spéciale à Dublin, Béatrice Leveillé
Le Premier ministre irlandais Brian Cowen (g) en compagnie de Nicolas Sarkozy. Brian Cowen a demandé du temps pour réfléchir au pourquoi du « non » irlandais.
(Photo : Reuters)
« Trouver une solution avant les prochaines élections au Parlement européen en juin 2009, ce n’est pas impossible ». La visite de Nicolas Sarkozy à Dublin aura permis d’arracher cette déclaration au Premier ministre irlandais Brian Cowen.
L’impasse institutionnelle dans laquelle l’Irlande a plongé l’Union européenne trouvera peut-être une issue avant l’année prochaine, mais cela ne sera pas facile.
Les esprits sont encore échauffés en Irlande et une partie des « nonistes » espèrent encore une renégociation du traité.
Nicolas Sarkozy leur a laissé entendre qu’ils pourraient revoter sur un Lisbonne amélioré. Entendez : « Le même texte, mais avec quelques éclaircissements pour dissiper les inquiétudes que le traité avait suscitées».
L’Irlande reste attachée à l’Union européenne, mais il va lui falloir du temps. C’est ce qu’elle demande aujourd’hui à ses partenaires au nom de la solidarité européenne.
« J'ai expliqué que je me battrai pour que nous avancions à 27 sans laisser personne de côté ».
Ancien président du Parlement européen
« La réforme n'est pas un salami, tranche par tranche, c'est tout un paquet... »