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Portugal

Le sommet de la lusophonie

Article publié le 25/07/2008 Dernière mise à jour le 25/07/2008 à 19:16 TU

La Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) tient son septième sommet des chefs d’Etat et de gouvernement à Lisbonne. Ouvert ce 25 juillet, ce sommet est essentiellement consacré à la promotion de la langue portugaise. La CPLP a été fondée en 1996 par le Portugal et six de ses anciennes colonies : l'Angola, le Brésil, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et Sao Tomé-et-Principe. Le Timor oriental a rejoint l'organisation après son indépendance, en 2002.
Les chefs d'Etats de langue portuguaise lors du sommet de la lusophonie à Lisbonne, le 25 juillet 2008. (Photo : Reuters)

Les chefs d'Etats de langue portuguaise lors du sommet de la lusophonie à Lisbonne, le 25 juillet 2008.
(Photo : Reuters)


Avec notre correspondante à Lisbonne
, Marie-Line Darcy

Le septième sommet de la CPLP qui se tient à Lisbonne pourrait bien être le plus politique jamais réalisé par la Communauté des pays de langue portugaise. A sa création en 1996, l’institution avait pour fonction de fédérer les pays autour de la langue et de l’histoire commune. Douze après, les pays CPLP font de cette question de la langue un axe prioritaire afin que le portugais soit reconnu comme langue de travail, au sein de l’ONU, mais aussi et surtout de l’Union africaine (UA).

La CPLP évolue vers la constitution d’un bloc de la Lusophonie, au même titre que la Francophonie, même si on évite d’employer le terme. A ce titre, le Sénégal, membre de l’espace francophone, devrait être officiellement intronisé comme observateur. Et on évoque déjà des pourparlers envers le Maroc.

Le sommet devrait également définir de nouvelles stratégies politico-diplomatiques à mettre en place par la présidence portugaise de la CPLP qui débute ce 25 juillet, avec déjà un problème complexe : celui posé par la Guinée équatoriale, observateur avec l’Ile Maurice depuis 2006, mais qui réclame, elle, son adhésion comme membre de plein droit. Riche en pétrole, la Guinée équatoriale est aussi mise à l’index pour son régime dictatorial. Enfin, Lisbonne prend la présidence tournante de la CPLP pour deux ans.