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Etats-Unis

La parole à la défense dans le procès Salim Hamdan

par  RFI

Article publié le 31/07/2008 Dernière mise à jour le 31/07/2008 à 22:00 TU

Photo non datée de Salim Ahmed Hamdan, l'ancien chauffeur de ben Laden.(Photo : AFP)

Photo non datée de Salim Ahmed Hamdan, l'ancien chauffeur de ben Laden.
(Photo : AFP)

Le procès de l'ancien chauffeur de ben Laden se poursuit à Guantanamo. Les mises en accusation sont terminées. Place à la défense vendredi. Mais Hamdan renie certains aveux, obtenus selon lui sous la contrainte, dans la base navale militaire américaine.

Devant le tribunal d'exception, à Guantanamo, Salim Hamdan l'affirme : il n'a jamais été un soldat d'Oussama ben Laden.

Contrairement aux accusations de ses juges, l'ancien chauffeur de taxi n'a jamais prêté serment de fidélité au chef d'al-Qaïda. D'après lui, c'est une erreur de traduction commise par deux Marines. Et cela lors d'un interrogatoire musclé en 2003 à Guantanamo.

En tout cas pour la défense, il s'agit d'un nouvel élément qui peut établir que Hamdan, quadragénaire yéménite, n'était finalement qu'un simple salarié, et certainement pas un djihadiste.

En contestant le travail des agents américains, Salim Hamdan relance ainsi le débat sur les conditions d'interrogatoire des prisonniers ; lui qui a souvent répété avoir été victime d'humiliations et de violences en Afghanistan, mais aussi à Guantanamo.

La semaine passée, le président du tribunal d'exception avait rejeté des preuves obtenues par la force en Afghanistan. Mais les aveux faits par l'accusé depuis son arrivée à Guantanamo en mai 2002, restaient eux, toujours recevables.

Dès vendredi, la défense prendra la parole et utilisera peut-être l'argument des aveux obtenus sous la contrainte pour disculper Salim Hamdan.