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Campagne présidentielle américaine

Barack Obama joue l'apaisement dans son camp

par  RFI

Article publié le 04/08/2008 Dernière mise à jour le 05/08/2008 à 04:59 TU

Barack Obama demande que les droits de vote des délégués démocrates de Floride et du Michigan soient restaurés.(Photo : Reuters)

Barack Obama demande que les droits de vote des délégués démocrates de Floride et du Michigan soient restaurés.
(Photo : Reuters)

Il ya quelques semaines encore l'équipe du candidat à la présidentielle demandait que les délégués démocrates de Floride et du Michigan soient sanctionnés pour non respect des règles du parti. Le sénateur a finalement demandé aux membres du Comité national démocrate (CND) que leurs droits de vote soient restaurés, lors de la convention du 25 août prochain.

Le vent semble avoir tourné chez les démocrates dont la direction estimait il y a quelques mois que le Michigan et la Floride devaient être punis pour avoir brisé les règles du parti. Barack Obama, demande « que chaque délégué de ces deux Etats ait le droit d'avoir un vote à part entière », lors de la convention nationale de la fin août. Une convention qui a pour but de confirmer le choix du candidat démocrate à la présidence. 

Ces deux Etats avaient été démis de leurs droits de vote dans les primaires démocrates, pour avoir organisé leur scrutin avant la date fixée. Puis en mai dernier, le comité était revenu sur sa décision en choisissant de n'accorder à chaque délégué qu'une demi-voie.

C'était un fort débat entre Hillary Clinton et Barack Obama durant la course à l'investiture. Clinton ayant remporté les primaires dans ces deux Etats, demandait à ce que les résultats soient pris en compte. Obama s'y opposait. Aujourd'hui, deux mois après la décision de son ancienne rivale de se rallier à lui, le sénateur change d'avis. Une décision qui a sans doute à voir avec le poids de ces deux Etats dans les élections de novembre.

Le comité a répondu à Obama qu'il considérait sa demande et en ferait une priorité. Cependant, s'il accepte, il risque d'encourager, à l'avenir, les autres Etats à ne pas respecter le calendrier national des primaires.