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Iran / Nucléaire

L'Union européenne durcit sa position

par Nicolas Falez

Article publié le 09/08/2008 Dernière mise à jour le 09/08/2008 à 06:23 TU

L'Union européenne a décidé d'adopter une lecture plus dure de la résolution des Nations unies votée en mars contre l'Iran. Les Européens sont invités à faire preuve de vigilance dans leurs relations commerciales avec les entreprises iraniennes. Des mesures qui pourraient préfigurer l'adoption d'une nouvelle résolution à New York.

Suite au refus du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad (d), de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium, l'Union européenne durcit les sanctions.(Photo : Reuters)

Suite au refus du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad (d), de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium, l'Union européenne durcit les sanctions.
(Photo : Reuters)

Votée en mars dernier par le Conseil de sécurité de l'ONU, la résolution 1803 détaille le troisième train de sanctions visant l'Iran pour son refus de suspendre ses activités nucléaires suspectes. L'Union européenne, actuellement présidée par la France, a choisi d'adopter une version un peu plus dure de ce texte. Ainsi, dans la position commune publiée vendredi, l'Union déconseille à ses membres de financer les entreprises qui commercent avec l'Iran. Le document appelle également les Européens à faire preuve de vigilance à l'égard des activités des banques iraniennes, en particulier la banque Saderat.

L'étau des sanctions se resserre

Le texte demande aussi aux Etats-membres de l'Union d'inspecter les cargaisons de fret en provenance d'Iran, particulièrement lorsque les marchandises sont transportées par les compagnies aériennes et maritimes nationales iraniennes. Concrètement, l'étau des sanctions se resserre donc un peu plus, face au refus iranien de se plier aux demandes internationales. De source diplomatique française, on indique par ailleurs que les mesures européennes adoptées cette semaine pourraient préfigurer le contenu de la quatrième résolution dont les contours seront prochainement discutés par les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne.