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Campagne présidentielle américaine

Barack Obama, Bill et Hillary à la Convention démocrate

Article publié le 11/08/2008 Dernière mise à jour le 11/08/2008 à 05:28 TU

Bill et Hillary Clinton prononceront chacun un discours à la Convention démocrate avant le discours d’acceptation de Barack Obama.(Photo : AFP/Reuters)

Bill et Hillary Clinton prononceront chacun un discours à la Convention démocrate avant le discours d’acceptation de Barack Obama.
(Photo : AFP/Reuters)

Dans deux semaines, Barack Obama tiendra son discours d’acceptation devant les démocrates, dans un stade de 76 000 places. Mais avant ce moment de gloire, sa campagne doit affronter quelques soucis. Les époux Clinton ont reçu des places de choix dans le programme des discours. Les partisans d’Hillary Clinton pourraient bien perturber le discours du sénateur de l’Illinois en exprimant leur mécontentement.

Avec notre correspondante à Atlanta, Anne Toulouse

Le 28 août, Barack Obama devrait tenir son discours dans un stade de 76 000 places pour que le public y ait accès. Il y a eu un seul précédent à cette initiative, et il est éminemment symbolique : en 1960, John Kennedy avait accepté l’investiture dans un stade de Los Angeles, devant 80 000 personnes.

Mais avant ce moment de gloire, la campagne Obama doit affronter quelques soucis, dont le principal s’appelle… Clinton. Dimanche, il a semblé se confirmer que les époux Clinton avaient reçu des places de choix dans le  programme des discours.

La menace du « roll call »

Hillary parlera le mardi soir et Bill le lendemain juste avant le candidat à la vice-présidence, dont l’identité est toujours un mystère. En revanche, la menace de ce qu’on appelle un « roll call », c’est-à-dire « l’appel des voix », n’est toujours pas écartée.

Généralement, tous les délégués présents donnent symboliquement, Etat par Etat, leurs voix au vainqueur des primaires. Mais les délégués peuvent également voter un par un, ce qui permettrait de mettre en évidence le large score rencontré par Hillary Clinton dans les épreuves de sélection, ainsi que les lignes de partage du parti.

Les plus ardents supporters de la sénatrice de New York menacent d’exprimer leur mécontentement dans la salle, s’ils ne peuvent pas, publiquement, voter pour elle.

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