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Cambodge / Thaïlande

Compromis autour du temple de Preah Vihear

Article publié le 15/08/2008 Dernière mise à jour le 15/08/2008 à 04:14 TU

Des soldats cambodgiens montent la garde devant le temple de Preah Vihear.(Photo : AFP)

Des soldats cambodgiens montent la garde devant le temple de Preah Vihear.
(Photo : AFP)

 

Le Cambodge et la Thaïlande se sont mis d'accord pour retirer leurs troupes déployées le mois dernier autour du temple de Preah Vihear. Un ancien temple hindouiste récemment classé au patrimoine mondial de l'Uneco. L'issue définitive de ce dossier devrait cependant prendre plusieurs mois.

Avec notre correspondante à Phnom Penh, Stéphanie Gee

Depuis un mois, une crise frontalière oppose le Cambodge à la Thaïlande. Au cœur du conflit, le temple khmer de Preah Vihear, inscrit début juillet sur la liste du patrimoine mondial.

Deux semaines après le début des hostilités, des négociations mettaient fin aux mouvements de troupes, mais pas à l’occupation thaïlandaise du territoire cambodgien. La situation devrait se débloquer dans les prochains jours. 

Le retrait partiel des forces armées cambodgiennes et thaïlandaises, qui se font face dans la zone du temple de Preah Vihear, devrait s’effectuer avant l’ouverture, le 18 août, d'un nouveau round de négociations entre les chefs de la diplomatie des deux pays.

« Une décision conjointe, prise en vue de donner les meilleures chances de réussite, à ces pourparlers », ont expliqué les autorités cambodgiennes. Depuis un accord trouvé le 28 juillet sur une démilitarisation du site, rien n’a bougé sur le front. Les deux royaumes disant, chacun, « attendre un premier geste de l’autre ».

L'issue pourrait prendre plusieurs mois

Si cette annonce est suivie d’effet, les effectifs militaires devraient être réduits au minimum - aucun chiffre n’a cependant été donné - et les armes lourdes disparaître du voisinage du temple, accolé à leur frontière commune.

Si chaque partie affiche sa bonne volonté à trouver une issue pacifique au conflit, plus d’un expert estime que la résolution de ce sensible dossier pourrait prendre plusieurs mois, voire plusieurs années.