par RFI
Article publié le 17/08/2008 Dernière mise à jour le 17/08/2008 à 21:15 TU
Le roi du Swaziland Mswati IV (g), le président sud-africain Mbeki (c) et le Tanzanien Jakaya Kwikwete (d) au sommet de la SADC à Johannesburg, le 17 août 2008.
(Photo : AFP)
La volonté de parvenir à un accord y est. Le principal opposant de Robert Mugabe tient encore à ne pas se faire avoir : Morgan Tsvangirai a participé ce dimanche matin à une ultime session de cinq heures des dirigeants de la SADC consacrée à la crise au Zimbabwe.
Au bout de ce marathon matinal de discussions, un porte-parole du Mouvement pour le changement démocratique a indiqué qu'aucun accord n'a été obtenu.
Avant même d'en arriver à ce constat d'échec, Morgan Tsvangirai avait indiqué au quotidien américain New York Times, qu'il n'était pas prêt à accepter un gouvernement d'unité nationale qui ne lui accorderait qu'une place marginale sous la direction du président Robert Mugabe.
Tout l'enjeu des négociations est là. Jusqu'où le « libérateur devenu oppresseur » selon l'expression d'un confrère, est-il prêt à céder son pouvoir ? Pour le moment, Morgan Tsvangirai revendique toujours les bénéfices de la victoire acquise par son parti, lors de législatives du 29 mars dernier.
C'est donc l'échec du sommet de Johannesburg, mais le fil n'est pas rompu. Après la clôture du sommet, l'organe de sécurité de la SADC se réunit une nouvelle fois pour discuter de la situation au Zimbabwe.