par Patrick Chompré
Article publié le 28/08/2008 Dernière mise à jour le 28/08/2008 à 10:16 TU
Ouragans, pluies diluviennes, sècheresses, se sont multipliés avec les changements climatiques.
(Photo : AFP)
La conférence des Nations unies sur le climat, organisée à Accra, au Ghana, s'est achevée ce mercredi sur une note positive. Les organisateurs ont salué des discussions qui ont jeté « les bases d’une réelle négociation » avant la prochaine conférence qui doit se tenir en Pologne au mois de décembre. Les discussions sur la prise en compte des émissions polluantes dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (20 % des émissions mondiales dues à l’homme) ont été particulièrement « encourageantes ». Mais le chemin est encore long et parsemé d’obstacles.
Les techniciens et les experts ont avancé de manière significative cette semaine à Accra. Ils reviennent maintenant dans leurs pays respectifs avec des options à proposer à leurs gouvernements et aux opinions publiques.
Les points les plus positifs concernent l’aide aux pays du sud. Des actions concrètes liées au changement climatique sont déjà sûres d’être menées, dans le domaine de l’accès à l’énergie solaire, de l’infrastructure dans les grandes villes, et de l’aide aux réfugiés climatiques. La déforestation sera prise en compte dans la mesure des émissions de gaz à effet de serre et les pays qui luttent contre ce phénomène seront aidés financièrement.
Les accords en vue sont toutefois dépendants de deux éléments importants à venir : d’une part, les élections américaines en novembre prochain, de l’autre, l’adoption ou non par le parlement européen du paquet « énergie climat », un ambitieux ensemble de mesures destinées à limiter le réchauffement climatique, proposé aux 27 par la France.
Dans moins de deux ans, il faudra avoir conçu et ratifié l’accord mondial qui prendra le relais du protocole de Kyoto. La route est encore longue ! Prochaine étape : la conférence de l’Onu à Poznan, en Pologne, en décembre prochain.