Article publié le 29/08/2008 Dernière mise à jour le 29/08/2008 à 02:29 TU
Selon la Mission des Nations unies au Congo (Monuc), des accrochages ont éclaté jeudi matin entre l’armée et les rebelles du général tutsi Laurent Nkunda dans la province du Nord-Kivu. Ils comptent parmi les plus intenses depuis que le gouvernement a signé un accord de paix en janvier avec une douzaine de groupes armés dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu. Ce jeudi soir, aucun bilan n’était disponible sur le nombre de victimes de ces affrontements.
Selon l'Onu, 857 000 habitants du Nord-Kivu ont fui leurs foyers depuis décembre 2006.
(Photo : Reuters)
Pour faire taire les armes, la Monuc a du négocier avec les deux parties. Si cela a été facile avec l'armée gouvernementale, ça n'a pas été le cas avec le CNDP du général dissident Laurent Nkunda pour cause de problèmes de téléphone.
Le calme est revenu vers midi heure locale. Jeudi soir, aucun bilan n'était disponible. La Monuc parle néanmoins de morts et de blessés.
Concernant l'initiative des combats, les deux parties s'accusent mutuellement. Une enquête a été ouverte par la Monuc pour établir les responsabilités.
Ces nouveaux combats ont provoqué d'autres mouvements de populations. Déjà, plusieurs milliers de personnes vivent dans des camps de fortune dans cette région à cause de l'insécurité. Selon l'Onu, 857.000 habitants du Nord-Kivu ont fui leurs foyers depuis décembre 2006.
Depuis la signature de l'Acte d'engagement au mois de janvier, les affrontements de jeudi sont considérés comme les plus intenses entre les FARDC et le CNDP de Laurent Nkunda.