par RFI
Article publié le 05/09/2008 Dernière mise à jour le 05/09/2008 à 02:52 TU
En réponse au PS, Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP, a déclaré : « L'unité chez nous est réelle ».
(Photo : AFP)
Une semaine après l'universété d'été de La Rochelle, où les ténors du Parti socialiste (PS) se sont littéralement entre-déchirés, l'Union pour un mouvement populaire (UMP) souhaite faire à Royan la démonstration de son unité. Secrétaire général de l'UMP « A l'inverse de François Hollande, qui dit que c'est le Parti socialiste qui est le plus important, pour nous le plus important c'est la France. Ca fait quand même une différence. »Patrick Devedjian
En coulisses, et pendant trois jours, c'est pourtant une toute autre partie qui risque de se jouer entre les seniors du parti, alors même que vient d'être relancée la question d'un remaniement de la direction de l'UMP.
Depuis la défaite des municipales, la « gestion solitaire » de Patrick Devedjian est sous le feu des critiques, les adhésions marquent le pas et le patron de l'UMP n'hésite plus à ironiser sur les « appétits » que suscite son éventuel départ. Des appétits que le grand air de Royan pourraient encore aiguiser.
Les prétendants à la succession ne manquent pas. Parmi ceux-ci figure le ministre Brice Hortefeux, l'ami du président, qui fera le déplacement à Royan.
Première université d'été du MoDem |
Le Mouvement démocrate (MoDem) organise à Cap Estérel, dans le sud de la France, son université d'été. La première, depuis la création officielle du nouveau parti centriste de François Bayrou, lancé dans la foulée de l'élection présidentielle de 2007. L'année dernière, le MoDem n'était qu'une ébauche. Cette année, le parti de François Bayrou existe bel et bien. Il a même subi sa première épreuve du feu électoral avec les municipales de mars dernier. Le Mouvement démocrate n'y a pas vraiment brillé. Son leader, candidat dans sa ville de Pau, avait été battu. Mais l'échec n'a pas entamé sa détermination à poursuivre son combat politique envers et contre... Nicolas Sarkozy. Plus que jamais, François Bayrou apparaît comme le pourfendeur de la politique menée par le chef de l'Etat, son rival victorieux de la présidentielle de 2007. Le centriste, en rébellion contre l'Union pour un mouvement populaire (UMP), est devenu le troisième homme du paysage politique français. François Bayrou entend continuer sur cette lancée. La crise de leadership au Parti socialiste lui laisse un espace. Car au MoDem, c'est sûr, le chef c'est lui. Mais un chef doit aussi offrir un projet, une alternative aux Français. François Bayrou devrait le dévoiler devant les militants de son parti à Cap Esterel. |