par RFI
Article publié le 05/09/2008 Dernière mise à jour le 05/09/2008 à 14:36 TU
Le Premier ministre du Luxembourg Jean-Claude Juncker (g), le président Nicolas Sarkozy (c) et le Premier ministre de la Grande-Bretagne Gordon Brown (d) arrivant au sommet de Bruxelles, le 1er septembre.
(Photo : Reuters)
Le sommet extraordinaire du 1er septembre avait permis de contenir les différences, de faire taire les dissensions et parler d'une seule voix. Dès lors, il pouvait être considéré comme un succès. A Avignon, moins exposés à la pression médiatique et diplomatique, les Vingt-Sept vont pouvoir débattre sur le fond de leurs relations avec la Russie.
Tous les aspects seront passés en revue, qu'il s'agisse de politique, d'énergie, de commerce, et de justice. Les Vingt-Sept établiront une sorte d'état des lieux des liens tissés avec Moscou, que certains Etats membres voudraient voir remis en cause. Reste à savoir jusqu'où aller, sans aller trop loin.
La réunion d'Avignon permettra aussi de préparer le déplacement de Nicolas Sarkozy à Moscou, prévu lundi. Les présidents français et russe livreront leur lecture de l'accord de cessez-le-feu. Cette rencontre permettra de connaître les véritables intentions de Moscou sur le retrait de ses troupes de Géorgie et la réponse qu'entendent faire valoir les Européens.