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France / Industrie

Nicolas Sarkozy : «Je ne laisserai jamais tomber les chantiers de l’Atlantique»

par  RFI

Article publié le 05/09/2008 Dernière mise à jour le 05/09/2008 à 14:34 TU

Nicolas Sarkozy et Christine Lagarde, ministre de l’Economie, ont visité ce vendredi les ex-Chantiers navals de l’Atlantique, désormais propriété du norvégien Aker Yards, dont l’actionnaire principal est le sud-coréen STX Shipbuilding. Début juin, le gouvernement avait annoncé sa volonté d’acquérir 9% du capital des ex-Chantiers de l’Atlantique, grâce à un accord conclu avec STX Building. L’Etat français a aussi prévu de racheter la part de 25% d’Alstom, ex-propriétaire des chantiers. Il totaliserait ainsi 34% du capital, soit un pourcentage suffisant pour détenir la minorité de blocage. Nicolas Sarkozy est venu confirmer la participation de l’Etat, avec un objectif : apaiser les craintes des salariés.

Le président français Nicolas Sarkozy (D) avec un employé à bord du paquebot en construction le « Fantasia ». (Photo : Reuters)

Le président français Nicolas Sarkozy (D) avec un employé à bord du paquebot en construction le « Fantasia ».
(Photo : Reuters)


Rassurante, c’est toute la tonalité du discours que Nicolas Sarkozy a prononcé devant les salariés des ex-chantiers de l’Atlantique. « Je ne laisserai jamais tomber les chantiers », a-t-il déclaré devant une assemblée de salariés inquiets. « La France doit avoir une industrie navale performante, innovante et diversifiée », a-t-il encore ajouté.

Pourtant, ce vendredi 5 septembre dans le paquebot Fantasia, en construction, le moral des salariés est aussi morose que le temps qu’il fait dehors : pluie battante.

Le syndrome Arcelor-Mittal

Après des discussions avec les représentants syndicaux, toujours autant de scepticisme. Leur crainte : que le sud-coréen STX ne quitte le navire avec les savoir-faire et les technologies.

Autre crainte : que le scénario d’Arcelor-Mittal ne se reproduise. L’Etat qui s’était aussi engagé, comme l’a répété Nicolas Sarkozy, n’avait pas pu empêcher la fermeture du site de Gandrange, dans l‘est de la France et la suppression de centaines de postes.

Christine Lagarde à Saint-Nazaire

« L'Etat français, lorsque l'accord sera réalisé au plus tard avant la fin de l'année 2008, détiendra 9% du capital... »