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Russie / Géorgie

Moscou défie l'Otan

par  RFI

Article publié le 13/09/2008 Dernière mise à jour le 13/09/2008 à 07:29 TU

La Russie a commencé à retirer ses troupes du port stratégique de Poti, mettant en oeuvre l'accord conclu le 8 septembre avec l'Union européenne. Mais la crise entre Moscou et Tbilissi a affaibli le président géorgien, Mikheïl Saakachvili. L'opposition a réclamé la démission du chef de l'état et l'ouverture d'une enquête sur le conflit.

«&nbsp;<em>Pour la Russie, le 8 août 2008 était presque comme un 11 septembre 2001 aux Etats-Unis&nbsp;</em>», a déclaré  Dmitri Medvedev.(Photo : Reuters)

« Pour la Russie, le 8 août 2008 était presque comme un 11 septembre 2001 aux Etats-Unis », a déclaré Dmitri Medvedev.
(Photo : Reuters)

La Russie n'hésitera pas à attaquer de nouveau la Géorgie en cas de provocation, a menacé le président Dmitri Medvedev. Et ce, même si la Géorgie intègre l'Otan à l'avenir. Le président russe a affirmé, par ailleurs, qu'il ne se sent aucunement menacé par l'Alliance atlantique.

Si la Géorgie avait été sur le point d'adhérer à l'Otan au début de la crise,  « je n'aurai pas hésité une seconde pour prendre la décision que j'ai prise », a ajouté le président russe, devant un parterre d'experts du club de réflexion Valdaï, réuni à Moscou.

Pour le président russe, c'est au contraire l'Otan qui devrait se méfier. En se rapprochant de la frontière russe, l'organisation ne se renforce pas, a prévenu Dmitri Medvedev. A quelques jours de la venue à Tbilisissi d'une délégation de l'Otan, le ton est donné. La Russie ne se laissera pas impressionnée.

Elle a, en revanche, demandé à l'Alliance atlantique de reporter sa visite. Une visite totalement déplacée, selon l'ambassadeur russe à l'Otan. Pour Dmitri Rogozine, la réunion de la commission Otan/Géorgie serait interprétée à Tbilissi comme un soutien politique et militaire total au président Mikheïl Saakachvili, l'ennemi juré de Moscou. Cette situation n'est pas équitable pour la Russie, estime également Dmitri Medvedev.

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