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Côte d'Ivoire

Report de la présidentielle

par  RFI

Article publié le 13/09/2008 Dernière mise à jour le 13/09/2008 à 22:06 TU

Laurent Gbagbo a évoqué, vendredi, l’éventualité d’un léger report de l’élection présidentielle. Compte tenu des retards pris par le processus électoral, le président ivoirien a proposé à ses principaux adversaires le 15 décembre pour organiser le scrutin. Alors que nombre d’observateurs s’attendaient depuis plusieurs semaines à un report des élections en 2009, voire en 2010, le chef de l’Etat a voulu que la présidentielle se tienne cette année. Et il n’est pas le seul dirigeant politique à le vouloir.

Le président ivoirien, Laurent Gbagbo.(Photo : AFP)

Le président ivoirien, Laurent Gbagbo.
(Photo : AFP)

La présidentielle ivoirienne aura lieu le 15 décembre au plus tard. C’est la première concession publique de Laurent Gbagbo sur le calendrier électoral. Et elle est des plus limitées, car il n'est pas question pour le président ivoirien de renvoyer le scrutin aux calendes grecques.

« Je ne veux pas qu’on arrive en 2009 sans élections », a dit le chef de l’Etat, rejoignant ainsi le souci des deux principaux partis d’opposition. Le Rassemblement des Républicains de l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara n’entendait concéder que quelques semaines de retard, tout au plus, pour l’organisation des élections. Et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire, dont l’ex-président de la République Henri Konan Bédié défendra les couleurs, tenait par-dessus tout à la date du 30 novembre. Cela veut bien dire que les trois principales formations politiques étaient d’accord pour aller vite et dans de bonnes conditions aux élections, alors que depuis cet été, rares étaient ceux qui les pensaient possibles cette année.

C’est déjà avec quinze jours de retard que doit débuter lundi à Yamoussoukro l’opération d’identification des populations et l’enrôlement des électeurs et qui va se prolonger au moins jusqu’à fin octobre. Après quoi, les principaux candidats acceptent que les listes électorales soient vérifiées en un mois, contre trois prévus par la loi. Voter le 15 décembre, c’est donc possible. Théoriquement.