Article publié le 15/09/2008 Dernière mise à jour le 15/09/2008 à 03:42 TU
Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Sarah Palin, colistière du candidat républicain à la présidentielle américaine Jonh McCain, est sous le feu des critiques dans Le Washington Post et Le New York Times.
( Photo : Reuters )
La presse américaine ne passe rien à Sarah Palin et deux des plus prestigieux quotidiens examinent sans indulgence à la loupe son passé de maire et de gouverneur. Leur conclusion : pour quelqu'un qui veut changer Washington et dénonce l'esprit de clan des politiciens traditionnels, Sarah Palin ressemble étrangement à ceux qu'elle critique.
Lorsqu'elle est élue à la mairie de Wasilla, écrit le Washington Post, elle vire une bonne partie de l'équipe précédente, s'entourant d'amis et de collaborateurs dont elle sait qu'ils seront loyaux.
Lorsqu'elle devient gouverneur, Sarah Palin, poursuit sa pratique d'engager des gens tout acquis à sa cause. Ceux qui ne sont pas d'accord avec elle sont limogés.
Dans un long article, le New York Times révèle que lors de la préparation de son premier budget, au lieu de consulter des parlementaires locaux, elle s'enferme avec son principal conseiller et son mari, Todd Palin, qui n'est pas un élu.
Selon le quotidien new-yorkais, les mieux loties sont les anciennes copines de classe de Sarah Palin. Elle en a pris quatre dans son équipe. Une, agent immobilier, s'est retrouvée à la tête de l'agriculture de l'Alaska. Sa seule qualification pour ce poste : son amour des vaches quand elle était enfant.