par RFI
Article publié le 20/09/2008 Dernière mise à jour le 20/09/2008 à 22:56 TU
La maire de Lille Martine Aubry (c), le 20 septembre 2008 à Paris, lors d'une réunion afin de présenter sa motion en vue du Congrès de Reims du Parti socialiste.
(Photo : AFP)
A trois jours du dépôt des motions socialistes en vue du Congrès de Reims, la maire de Lille, Martine Aubry, a assuré devant ses amis réunis à Paris qu'elle était « prête à prendre toutes (ses) responsabilités » à la tête du PS. Mardi verra une étape majeure dans la préparation du 75e Congrès du PS : le dépôt des motions ce qui permettra de mesurer les forces en présence, alors que s'affrontent Martine Aubry, Bertrand Delanoë, Ségolène Royal et Benoît Hamon.
Il aura donc fallu attendre les tous derniers jours pour que la situation se décante au PS, puisque que c'est mardi au plus tard que doivent être déposées ces fameuses motions, les textes d'orientation politiques soumis au vote des militants.
Cette semaine, François Hollande et Bertrand Delanoë étaient les premiers à officialiser leur union. Ségolène Royal, elle, après avoir mis sa candidature « au frigidaire », s'est rangée derrière ceux qu'on appelle les barons locaux et qui refusent d'installer un présidentiable à la tête du PS : le maire de Lyon, le patron de la puissante fédération de Marseille, ou encore le quadra rénovateur Manuel Valls.
Martine Aubry, après un faux suspens qui aura duré tout l'été, conduira elle-même une motion, autour des amis de Laurent Fabius et de Dominique Strauss-Kahn. Quant à l'aile gauche du PS, elle sera représentée par Henri Emmanuelli et Benoit Hamon.
Sauf rapprochement surprise de dernière minute, il y aura donc quatre principales motions en compétition au Congrès de Reims. Et aucune, aujourd'hui, ne paraît en mesure de l'emporter.
« Ce n'est pas encore aujourd'hui que Martine Aubry dira si elle est candidate à la succession de François Hollande. »