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Egypte

Efforts égyptiens pour libérer les touristes européens

Article publié le 22/09/2008 Dernière mise à jour le 23/09/2008 à 02:11 TU

Des touristes visitent le désert de Gilf el-Kebir près des frontières de la Libye et du Soudan, le 28 mars 2001.(Photo : AFP)

Des touristes visitent le désert de Gilf el-Kebir près des frontières de la Libye et du Soudan, le 28 mars 2001.
(Photo : AFP)

Un porte-parole du gouvernement égyptien a déclaré lundi soir qu'il était « prématuré » d'annoncer la libération des touristes enlevés dans le sud-ouest du pays et a précisé que les négociations se poursuivaient. Dans la soirée, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, avait annoncé que les 11 touristes étrangers et les 8 Egyptiens enlevés dans le sud-ouest de l'Egypte avaient été relâchés et sont en bonne santé. Plus tôt dans la journée, le ministre du Tourisme avait affirmé que les 19 personnes enlevées se trouvaient en territoire soudanais.

Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

Les touristes venaient de visiter les vestiges préhistoriques et les peintures rupestres à Karkh Talh quand l’attaque a eu lieu. Quatre hommes armés et cagoulés ont attaqué le safari composé de quatre véhicules tout terrain.

Ils ont pris en otage onze touristes, cinq Italiens, cinq Allemands et un Roumain, ainsi que leurs accompagnateurs égyptiens dont un garde-frontière.

Selon la télévision égyptienne, le patron de la compagnie cairote de tourisme, qui figure parmi les personnes enlevées, a appelé son épouse par téléphone satellitaire et l’a informée que des ravisseurs demandaient une rançon.

Une demande qui pousse les autorités égyptiennes à exclure la piste terroriste. La région du Grand Gilf, à la croisée des chemins de quatre frontières, est un lieu de passage de caravanes remplacées aujourd’hui par des camionnettes 4x4 des contrebandiers.

Armes et drogue transitent par le Grand Gilf avant de rejoindre l’Egypte, la Lybie ou le Nord-Darfour. La région est très difficile d’accès et se trouve à plus de trois cents kilomètres de la ville la plus proche et seuls les hélicoptères de l’armée pourraient y accéder relativement vite.