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UE/Crise financière

Les Etats vont intervenir

par  RFI (avec AFP et Reuters)

Article publié le 04/10/2008 Dernière mise à jour le 05/10/2008 à 19:33 TU

Il n’y aura pas de plan à l’américaine pour résoudre la crise financière en Europe. Le sommet des quatre pays européens membres du G8 a cependant l’intention d’intervenir pour stopper la crise. Angela Merkel, la chancelière allemande, Gordon Brown, le Premier ministre britannique, Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien et Nicolas Sarkozy, chef de l’Etat français et président en exercice de l’Union européenne se sont mis d’accord, malgré des approches différentes de l’économie, sur un certain nombre de thèmes pour enrayer la crise. Voici les principaux points de la déclaration commune de ces quatre pays européens faite à l'issue du sommet, samedi à l'Elysée.
De g à d : les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Italie, Silvio Berlusconi ; de l'Allemagne, Angela Merkel ; de la France, Nicolas Sarkozy ; du Royaume-Uni, Gordon Brown et le président de la Commission européenne, José-Manuel Barroso.(Photo : Reuters)

De g à d : les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Italie, Silvio Berlusconi ; de l'Allemagne, Angela Merkel ; de la France, Nicolas Sarkozy ; du Royaume-Uni, Gordon Brown et le président de la Commission européenne, José-Manuel Barroso.
(Photo : Reuters)

Travailler de manière coopérative et coordonnée pour revenir à la stabilité

« Il y en a donc pour tout le monde dans ces promesses, même si leur application est laissée au jugement de chaque Etat ».

04/10/2008 par David Baché


Il n’y aura pas de fonds de soutien commun aux pays de l'UE pour sauver les banques : l'Allemagne s'y opposait. Chaque Etat pourra continuer à financer les établissements bancaires défaillants, mais en concertation avec ses voisins.

Le G4 s'est engagé à protéger au mieux les contribuables, et au contraire à sanctionner les responsables de cette crise, notamment les dirigeants des banques qui ont fait des choix hasardeux.

Limiter la spéculation

Les chefs d'Etat et de gouvernement ont également souhaité que la Commission européenne soit plus compréhensive, dans ce contexte de crise, sur l'application du pacte de stabilité. Mais sur ce point, les présidents de la Commission et de l'Eurogroupe, José Manuel Barroso et Jean-Claude Junker, sont restés inflexibles : pas question de laisser filer la dette publique.

Le mini-sommet du G4 a enfin prôné une plus grande régulation du système financier, pour limiter la spéculation.

Au niveau européen, les discussions vont se poursuivre dès ce lundi. Au niveau mondial, les dirigeants européens ont appelé à un sommet international, « le plus tôt possible » pour revoir les règles du capitalisme financier. 

Nicolas Sarkozy

Président de l'Union européenne

« Nous appelons à un sommet le plus tôt possible, avec les Etats les plus concernés, sur la refondation du système financier mondial ».

04/10/2008 par David Baché

Angela Merkel

La chancelière allemande

« La leçon à tirer de cette crise financière est de demander des comptes aux responsables d'une part, et d'autre part de nous doter des règles et de dispositifs qui empêcheront, à l'avenir, une telle crise ».

04/10/2008 par David Baché

Gordon Brown

Premier ministre du Royaume-Uni

« Nous avons décidé de demander à la Banque européenne d’investissements d’assurer 25 millions de livres de moyens financiers pour des prêts aux PME ».

04/10/2008 par David Baché