Article publié le 11/10/2008 Dernière mise à jour le 11/10/2008 à 12:45 TU
Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
L’enquête menée par les parlementaires de l’Alaska conclut que Sarah Palibn s’est rendue coupable d’un abus de pouvoir dans l’affaire Troopergate.
(Photo : Reuters)
Le rapport de 300 pages ne conclut pas à la nécessité d’une mise en accusation, et ne réclame pas de poursuites judiciaires contre Sarah Palin. Mais ce sont bien les seules bonnes nouvelles pour la campagne républicaine.
L’enquête menée par les parlementaires de l’Alaska conclut en effet que la gouverneure s’est rendue coupable d’un abus de pouvoir, et qu’elle a fait passer sa rancune personnelle et familiale avant l’intérêt public en limogeant son chef de la sécurité publique.
Ce dernier s’était en effet opposé à la volonté de Sarah Palin de faire radier des rangs de la police de l’Etat son ex-beau-frère, engagé dans un divorce particulièrement tumultueux avec sa sœur.
Remonter la pente
Officiellement, ce n’est pas la seule raison du limogeage du chef de la sécurité publique. Le motif de licenciement, selon les services du gouverneur, serait lié à des désaccords d’ordre budgétaire, mais l’enquête montre que Sarah Palin et son mari Todd ont tenté à maintes reprises de lui forcer la main pour qu’il licencie leur ex-beau-frère.
L’ex-beau-frère s’en tire plutôt bien d’ailleurs, il est toujours policier en Alaska, et désormais c’est la campagne McCain qui va devoir tenter de remonter la pente, alors que cette affaire porte évidemment un coup sérieux à la réputation d’intégrité de la candidate républicaine à la vice-présidente des Etats-Unis.
« John McCain a décidé de faire campagne contre son adversaire et il s’y tient. [Ami d’activistes d’extrême gauche, de terroristes], dit la campagne républicaine… »