Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Israël

Kadima et les Travaillistes d'accord pour un gouvernement de coalition

Article publié le 13/10/2008 Dernière mise à jour le 13/10/2008 à 20:22 TU

Une étape importante a été franchie en Israël en vue de la formation du premier gouvernement de l’actuel chef de la diplomatie, Tzipi Livni. Son parti, le mouvement Kadima, a conclu un accord à l'arraché avec les Travaillistes pour qu’un cabinet de coalition voie le jour. L'accord prévoit notamment une rallonge budgétaire de 170 millions d'euros pour les retraités et qu'Ehud Barak aie le titre de Premier ministre adjoint de Tzipi Livni.

Tzipi Livni s'adresse à la presse à Tel Aviv le 18 septembre 2008. (Photo : AFP)

Tzipi Livni s'adresse à la presse à Tel Aviv le 18 septembre 2008.
(Photo : AFP)

Avec notre correspondant en Israël, Michel Paul

C’est un premier pas vers la formation du nouveau gouvernement israélien, sous la direction de Tzipi Livni. Son parti, le Kadima, et les Travaillistes ont conclu un accord de principe, peu avant le début de Souccot, la fête des cabanes.

La négociation durait depuis des semaines et la dernière session, ce lundi, s’est prolongée plus de dix-huit heures.

Jusqu’au dernier moment, les pourparlers ont achoppé sur le financement de l’éducation supérieure en Israël. Les Travaillistes ont obtenu la promesse que les frais d’études dans les universités ne seraient pas augmentés. Et de nouveaux crédits seront alloués aux allocations vieillesse.

Cependant tout n’a pas encore été décidé, notamment le rôle du Parti travailliste et de son président Ehud Barak, dans le processus de paix avec les Palestiniens et également avec la Syrie. L’accord devrait être signé à l’issue de la fête.

Chargée le 22 septembre dernier par le président israélien, Shimon Peres, de constituer un nouveau gouvernement, Tzipi Livni, qui a succédé à Ehud Olmert à la tête du Kadima, dispose de 42 jours pour mettre sur pied une nouvelle coalition, sinon il y aura de nouvelles élections.

L’alliance avec les Travaillistes n’est en effet pas suffisante pour obtenir la majorité à la Knesset. Elle devra négocier avec d’autres formations parlementaires, notamment le parti ultra-orthodoxe Shass. Et de l’avis général, les pourparlers risquent d’être encore plus difficiles.