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Campagne présidentielle américaine

Avant le dernier débat, McCain est à la traîne dans les sondages

Article publié le 15/10/2008 Dernière mise à jour le 15/10/2008 à 03:32 TU

Les deux candidats à la Maison Blanche, le républicain John McCain et le démocrate Barack Obama, s'affrontent lors de leur troisième et dernier débat télévisé ce mercredi soir près de New York. Un débat de la dernière chance pour John McCain, estiment de nombreux analystes de la vie politique américaine. En effet, le candidat républicain est distancé par son rival démocrate dans les derniers sondages qui prédisent un écart de 9 à 14 points au niveau national en faveur du candidat démocrate.

Photo du précédent débat télévisé entre John McCain et Barack Obama. Ce mercredi soir, les deux candidats s'affronteront une dernière fois avant l'élection présidentielle du 4 novembre .( Photo : Reuters )

Photo du précédent débat télévisé entre John McCain et Barack Obama. Ce mercredi soir, les deux candidats s'affronteront une dernière fois avant l'élection présidentielle du 4 novembre .
( Photo : Reuters )

Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du

Le premier débat entre les deux prétendants à la Maison Blanche était intéressant. Peut-être et surtout, parce que c’était le premier. Le second a déçu, parce que Barack Obama comme John McCain se sont obstinés à ne pas répondre aux questions qui leur étaient posées, ou plutôt à faire semblant d’y répondre en se concentrant uniquement sur le message qu’ils avaient décidé de faire passer.

Il semble bien, à en croire les enquêtes d’opinion, que par deux fois ce soit Barack Obama qui ait raflé la mise. Obama que les téléspectateurs américains ont trouvé plus calme, plus détendu, plus confiant, bref, plus présidentiel.

Quitte ou double

Le troisième face-à-face promet donc d’être un quitte ou double pour John McCain, le candidat républicain dont la descente aux enfers continue, à en croire les sondages et la presse américaine, qui semble le considérer déjà comme vaincu.

C’est dire si la pression sera forte sur les épaules de celui qui aime à se présenter comme un guerrier, un vieux routier qui en a vu d’autres et qui n’a cessé de renaître de ses cendres.

Va-t-il, comme il l’a laissé entendre, attaquer directement Barack Obama sur ses liens troubles avec le pasteur noir extrémiste Jeremiah Wright ou avec l’activiste d’extrême-gauche Bill Ayers ?

Jusqu’à présent, les attaques négatives ont été contre productives. Mais comme le candidat républicain n’a pas non plus jusqu’à présent, réussi à convaincre sur les questions économiques, sa marge de manœuvre apparaît de plus en plus étroite.

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