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Géorgie/Russie

Echec des négociations de Genève

Article publié le 15/10/2008 Dernière mise à jour le 15/10/2008 à 22:39 TU

La Géorgie a accusé la Russie de rompre le cessez-le-feu. D'après Tbilissi, l'aviation russe a violé l'espace aérien georgien. Par ailleurs, des soldats russes auraient tiré sur un poste de police proche de la région autonomiste d'Abkhazie. Voilà qui n'était pas fait pour calmer le jeu entre les deux pays qui se sont retrouvé pour des pourparlers, ce mercredi,  à Genève. Et cela a mal commencé puisque les deux parties n'ont pas trouvé d'accord sur la façon de se rencontrer.
Malgré les efforts de la Communauté internationale, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine n'aura pas voulu rencontrer la délégation géorgienne.(Photo : AFP)

Malgré les efforts de la Communauté internationale, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine n'aura pas voulu rencontrer la délégation géorgienne.
(Photo : AFP)


Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu

La médiation a momentanément échoué. La Russie a refusé de rencontrer les représentants de la Géorgie en l’absence des délégués de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie. Aucun face à face n’a été possible à Genève, entre les émissaires de Moscou et de Tbilissi. La réunion a permis aux médiateurs de s’entretenir séparément avec les deux camps, mais ils n’ont pas réussi à convaincre les délégués russes de s’asseoir à la même table que les Géorgiens.

Intransigeance russe et géorgienne

Moscou avait prévenu que si les régions séparatistes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud n’étaient pas traitées sur un pied d’égalité, le dialogue ne serait pas noué. Moscou s’en est tenu à cette position de départ. Pour la Géorgie, il n’était pas acceptable de faire le moindre pas pouvant être interprété comme un début de reconnaissance de l’indépendance de ces deux régions. Le blocage est donc resté total. Les médiateurs s’efforcent de minimiser l’échec. Ils évoquent des difficultés de procédure. Un nouveau rendez-vous a été fixé le 18 novembre prochain, avec l’espoir de faire dans l’intervalle, bouger les lignes.