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Allemagne

Steinmeier candidat du SPD au poste de chancelier

Article publié le 18/10/2008 Dernière mise à jour le 18/10/2008 à 19:59 TU

Le Parti social-démocrate allemand, qui participe à la grande coalition gouvernementale, s'est choisi samedi un nouveau président. C'est l'actuel ministre des Affaires étrangères Franck-Walter Steinmeier, qui conduira le SPD aux élections législatives de septembre 2009 face la chancelière conservatrice Angela Merkel. Dans son discours au congrès extraordinaire du parti, Franck-Walter Steinmeier a ouvert les hostilités contre Merkel. Il a fustigé un laisser-faire économique, responsable selon lui de la crise financière actuelle.

Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier (g), officiellement adoubé candidat du SPD à la chancellerie pour les législatives de 2009, et Franz Müntefering (d), élu président du parti, lors du congrès extraordinaire du SPD, le 18 octobre à Berlin.(Photo : Reuters)

Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier (g), officiellement adoubé candidat du SPD à la chancellerie pour les législatives de 2009, et Franz Müntefering (d), élu président du parti, lors du congrès extraordinaire du SPD, le 18 octobre à Berlin.
(Photo : Reuters)


Avec notre correspondante à Berlin
, Nathalie Wendt

Un nouveau chef, un nouveau candidat, le SPD est en théorie prêt pour la bataille des élections de septembre 2009.

La répartition des tâches entre Franz Müntefering, le chef du parti, et Frank-Walter Steinmeier, élu candidat des sociaux-démocrates à 95,13% des voix, est désormais claire.

Steinmeier occupe le pouvoir, puisqu’il conserve son poste de ministre des Affaires étrangères jusqu’aux élections. C’est à Müntefering que reviendra la difficile tâche de lancer des attaques contre la chancelière, tout en tâchant d’épargner les sociaux-démocrates, alliés à la CDU au sein du gouvernement.

L’équilibre sera plus que difficile à trouver. Selon les derniers sondages, le SPD stagne à 25% des intentions de vote ; la crise financière profite avant tout à l’extrême-gauche, qui passe le cap des 10% d’intentions de vote.