Article publié le 30/10/2008 Dernière mise à jour le 30/10/2008 à 18:09 TU
« Cela aurait pu être une immense tragédie », a souligné le ministre de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba. Un membre de l'ETA avait certes averti la police, mais en restant vague sur l'université visée par les terroristes basques.
Résultat, les policiers espagnols avaient évacué un autre campus, à environ 50 km. Par chance, la Peugeot blanche, piégée, a explosé dans l'université de Navarre, à un endroit où il n'y avait personne à proximité, ce qui n'a pas empêché de déplorer 17 blessés : des gens qui se promenaient un peu plus loin au moment de l'explosion.
L'attentat confirme que l'ETA est prête à tuer à tout prix. Depuis juin 2007, on compte déjà cinq victimes. En début de semaine, quatre terroristes ont été interpellés, alors qu'ils s'apprêtaient à passer à l'action.
L'attentat confirme aussi que la Navarre demeure une des cibles privilégiées des séparatistes basques. L'organisation armée voudrait que cette région du nord de l'Espagne fasse partie intégrante d'un Pays basque indépendant.