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Etats-Unis/Pakistan

Le chef du Centcom en visite au Pakistan

Article publié le 03/11/2008 Dernière mise à jour le 03/11/2008 à 08:21 TU

Nouvellement nommé à la tête de la Centcom, le général David Petraeus est en visite au Pakistan.(Photo : Reuters)

Nouvellement nommé à la tête de la Centcom, le général David Petraeus est en visite au Pakistan.
(Photo : Reuters)

Washington est de plus en plus préoccupé par la situation au Pakistan et notamment ces zones tribales situées à la frontière avec l'Afghanistan. A peine nommé à la tête du Centcom, le Commandement central au Moyen-Orient et en Asie centrale, le général David Petraeus est arrivé dimanche au Pakistan où une série d'entretiens est prévue avec des responsables politiques et militaires pakistanais.

Avec notre correspondante à Islamabad, Nadia Blétry

Cette première visite a une portée symbolique. Alors que la situation se dégrade en Afghanistan, les Etats-Unis estiment qu'il faut également lutter contre l'extrémisme au Pakistan voisin. Et en particulier dans les zones tribales, où se sont réfugiés de nombreux talibans et des combattants étrangers proches des réseaux al-Qaïda, après la chute du régime des talibans, en Afghanistan fin 2001.

Le général Petraeus, accompagné du secrétaire d'Etat américain, Richard Boucher, a prévu de rencontrer des membres du gouvernement et des responsables militaires pakistanais. Mais la venue du général qui vient de prendre la tête du commandement central des forces américaines coïncide avec une période de tensions entre Washington et Islamabad.

Vision stratégique

Les Etats-Unis considèrent que leur allié dans la lutte contre le terrorisme ne considère pas suffisamment les zones tribales. De son côté, le Pakistan proteste vivement contre les frappes aériennes américaines menées sur son sol. Depuis le mois d'août, une quinzaine de missiles soupçonnés d'être américains ont été lancés sur les zones tribales, faisant de nombreuses victimes.

Samedi encore, le Premier ministre pakistanais condamnait vivement ces attaques, en les jugeant contre-productives. Il semble donc que les alliés de la guerre contre le terrorisme ne partagent pas la même vision stratégique.