Article publié le 04/11/2008 Dernière mise à jour le 05/11/2008 à 00:27 TU
Un magasin de souvenirs à Fukui, Japon : une cliente brandit une poupée à l'effigie du candidat démocrate.
(Photo : AFP)
Le Mexique est si proche économiquement et géographiquement des Etats-Unis que l'élection américaine revêt ici une importance capitale. Deux grands thèmes empoisonnent la relation bilatérale : le problème migratoire et celui des cartels de la drogue.
Le Mexique s'est toujours mieux entendu avec les républicains. Néanmoins, il y a incontestablement un effet Barack Obama. Les Mexicains voient dans son leadership, une plus grande opportunité de sortir rapidement de la crise mondiale.
En politique extérieure, ils préfèrent le multilatéralisme du démocrate, qui permettra à leur pays de mieux exister sur la scène internationale. En économie, moins de libéralisme : la défense de la classe moyenne américaine obligera le Mexique à développer son marché intérieur, au lieu de miser sur les délocalisations et les investissements américains nord-américains comme modèle de développement.
Enfin le Mexique, très conservateur et copiant tout ce qui se passe chez son puissant voisin, pourrait par osmose s'engager lui aussi vers un modèle plus progressiste.
L'Iran, un dossier brûlant qui attend le nouveau président |
L'Iran a été l'un des principaux sujets de politique étrangère dans la campagne électorale américaine. Les deux candidats se sont démarqués puisque Barack Obama a prudemment envisagé un dialogue avec Téhéran pour sortir de la crise, alors que John McCain a fredonné sur un air des Beach Boys, Bomb bomb bomb Iran, pour signifier qu'il était prêt à « bombarder l'Iran », en dernier recours bien sûr.
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« Pour beaucoup d'acteurs-clé de ce conflit, une solution s'impose : les négociations avec les insurgés et dans ces discussions avec les talibans, le rôle des Etats-Unis sera déterminant. »
En Israël, quel que soit le résultat, on espère avant tout conserver ses liens privilégiés avec Washington.
« Le style de ces dirigeants sera certainement différent, mais en ce qui concerne les intérêts vitaux, ce sont les mêmes. »
« Je vois une grande différence entre McCain et Obama. Obama va mettre fin à la politique d'agression de George Bush. »
Obama, située à 11 000 kilomètres de la Maison Blanche, s’apprête à célébrer la victoire de Barack Obama, en diffusant dans les haut-parleurs de sa rue marchande, l’hymne à la gloire du sénateur de Chicago
En France, le choix d'Obama ne déplairait pas... |
« Quel que soit le vainqueur des élections américaines, il sera un ami de la France », voilà en quelques mots résumée la position du président Sarkozy qui a toujours clamé son amour et son admiration pour les Etats-Unis et qui, il y a un an tout juste, avait tenu à s'exprimer devant le Congrès américain pour consacrer le « renouveau des relations » entre Paris et Washington.
Tourner la page des années difficiles où la France de Jacques Chirac condamnait avec virulence la guerre en Irak... Quel que soit donc le futur président américain, la France restera l'alliée fidèle des Etats-Unis. Nicolas Sarkozy en a fait une priorité de sa politique étrangère. Pour autant et même s'il s'est bien gardé tout au long de la campagne américaine de prendre officiellement position pour l'un des candidats, Nicolas Sarkozy n'a jamais caché ses affinités avec le candidat démocrate qu'il a rencontré en 2006 et invité l'été dernier à l'Elysée. « Depuis, avait alors plaisanté Nicolas Sarkozy, il y en a un qui est devenu président, l'autre n'a qu'à faire la même chose..! ». Un enthousiasme marqué, une préférence que confirment les proches du président qui vantent « la jeunesse et la modernité d'Obama » et avouent même leur impatience de travailler avec lui. RFI |
L'élection présidentielle vue du Sénégal
« C'est Obama qu'on attendait pour qu'il puisse nous aider à décoller, à maintenir la paix. »