Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Etats-Unis / Proche-Orient

Le baroud d'honneur de Condoleezza Rice

Article publié le 06/11/2008 Dernière mise à jour le 07/11/2008 à 01:45 TU

Condoleezza Rice a entamé en Israël la première étape de sa tournée au Proche-Orient. La secrétaire d'Etat américaine est restée pessimiste sur les chances de parvenir à un accord israélo-palestinien avant la fin de l'année, objectif qui avait été fixé sous la présidence de George Bush.

La secrétaire d'Etat américain Condoleezza Rice (d) a rencontré le Premier ministre israélien Ehud Olmert à Jérusalem ce jeudi 6 novembre 2008.(Photo : Reuters)

La secrétaire d'Etat américain Condoleezza Rice (d) a rencontré le Premier ministre israélien Ehud Olmert à Jérusalem ce jeudi 6 novembre 2008.
(Photo : Reuters)

Ces deux dernières années, Condoleezza Rice s'est rendue une vingtaine de fois au Proche-Orient, sans réussir à débloquer la situation. Pour cette nouvelle tournée dans la région, la secrétaire d'Etat a implicitement admis l'échec américain : pas d'accord israélo-palestinien avant la fin de l'année, comme l'avait promis George Bush à Annapolis.

Condoleezza Rice assure qu'elle va continuer à travailler sur le dossier jusqu'au dernier jour de son mandat, mais elle est pessimiste. Pas d'arrangement partiel, pas d'ultime proposition pour obtenir un accord de dernière minute. Au mieux, selon les médias israéliens, Condoleezza Rice devrait léguer à la prochaine administration, dirigée par Barack Obama, un document de travail définissant les paramètres pour parvenir à un règlement du conflit au Proche-Orient.

Les négociations israélo-palestiniennes étaient censées aboutir avant la fin de l'année, mais la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie, la guerre fratricide entre Palestiniens et le climat d'incertitude politique qui règne en Israël, ont ralenti les discussions. Condoleezza Rice espère tout de même que le processus d'Annapolis a jeté les bases pour rendre possible la création d'un état palestinien, lorsque les circonstances politiques le permettront, précise-t-elle.