Article publié le 08/11/2008 Dernière mise à jour le 08/11/2008 à 21:19 TU
Les principaux pays émergents membres du G20 (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Arabie Saoudite) représentent désormais, avec les pays du G7, 85% de la richesse mondiale.
(Photo : AFP)
Avec notre correspondant à Sao Paulo, Martin Bernard
La crise a été causée par les pays riches, mais les pays en voie de développement vont subir les effets de la récession et ils doivent avoir leur mot à dire pour tenter de réformer le système financier international.
Les pays émergents ne se contentent plus d’un strapontin au G7, la réunion des sept pays les plus industrialisés. Ils veulent participer activement aux discussions pour renforcer la surveillance et la régulation des marchés. Pour exiger davantage de transparence, il faut donner plus de pouvoir aux marchés émergents au Fonds monétaire international, ou même penser à de nouveaux organismes.
« La crise est grave, selon Lula, et le grand danger est le repli sur soi. Les leçons de la crise de 1929 doivent servir d’alerte pour nous tous. Le protectionnisme est la principale menace ».
Lula ajoute que « la plus grande ouverture de commerce mondial serait un excellent antidote contre la crise. Avant de lancer un appel dramatique : « Nous n’avons pas le droit à l’erreur. Des milliards d’êtres humains, surtout les plus vulnérables, espèrent que nous serons à la hauteur des défis ».