par RFI
Article publié le 09/11/2008 Dernière mise à jour le 09/11/2008 à 17:58 TU
« Ça suffit ! », s'exclamait samedi le président de la SNCF. Il faut dire que c'est la quatrième fois en trois semaines que des actes de malveillance perturbent le trafic. Des barres en fer solide, pliées en accent circonflexe, sont fixées au caténaire, le fil d'alimentation électrique qui surplombe la voie. Résultat : les trains ne peuvent plus circuler...
Dominique Bussereau, le secrétaire d'Etat aux transports, a qualifié ces actes de stupides et inacceptables. Il veut que l'on retrouve au plus vite leurs auteurs.
Comme la ministre de l'Intérieur qui a souhaité que tous les moyens de la police technique et scientifique soient mobilisés sur ces investigations. Michèle Alliot-Marie a précisé que l'ensemble des enquêtes sera directement coordonné par le directeur général de la police nationale.
De son côté, la ministre de la Justice Rachida Dati a donné des instructions de fermeté aux magistrats en leur demandant d'ordonner systématiquement une enquête pénale.
Mais comment assurer la surveillance de 34 000 km de lignes SNCF ? En redéployant les 2000 agents de surveillance de l'entreprise, répond la direction. Et si la SNCF fait une demande précise pour des actions ciblées, le ministère de l'Intérieur pourrait mobiliser du renfort.