Article publié le 11/11/2008 Dernière mise à jour le 12/11/2008 à 12:08 TU
Le trafic SNCF a été fortement perturbé à la suite des actes de sabotage, Gare du Nord le 8 novembre 2008.
( Photo : AFP )
L’enquête aura été rapide et efficace. Quelques heures seulement après les actes de sabotage sur les caténaires et sur les voies de la SNCF, les premières interpellations ont eu lieu tôt, mardi matin, en Corrèze, à Rouen, en région parisienne et dans la Meuse. Une opération conduite grâce aux investigations de la Direction centrale du renseignement intérieur qui enquêtait depuis plusieurs mois sur cette mouvance d’extrême-gauche et au travail de la section anti-terroriste de Paris et de la gendarmerie.
Ministre de l'Intérieur
« J'observe, depuis maintenant trois ou quatre ans, une radicalisation de la mouvance d'ultra-gauche. »
D’importants moyens avaient été mis en place sur le terrain pour essayer de remonter au plus vite la piste des auteurs de ces sabotages. Les enquêteurs ont recueilli sur le terrain des empreintes, de l’ADN et d’autres pièces, comme des tiges de fer à béton qui ont été utilisées pour couper le trafic des trains à grande vitesse. Des tiges fabriquées artisanalement et positionnées sur les caténaires à plus de sept mètres de hauteur.