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Centrafrique

Des militaires tués dans une embuscade

par  RFI

Article publié le 12/11/2008 Dernière mise à jour le 12/11/2008 à 13:51 TU

(Carte : E. Dupard / RFI)

(Carte : E. Dupard / RFI)

L'attaque contre des militaires à la frontière avec le Tchad au nord de la Centrafrique, est survenue alors que le président François Bozize a annoncé l'ouverture d'un dialogue politique en décembre. Les hommes d'Abdoulaye Miskin, le chef du Front démocratique du peuple centrafricain, sont à l'origine de l'attaque.

Alors qu'ils approchaient du village de Nobandja, les rebelles du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) ont lancé une roquette sur le véhicule des militaires, tuant ses occupants sur le coup. Ces derniers n'auraient pas pu riposter.

Le ministère de la Défense ne fait état d'aucun bilan chiffré. Mais selon les familles de militaires, jointes par téléphone depuis Bangui, au moins treize soldats seraient morts dans l'attaque. Abdoulaye Miskin, le chef du FDPC, reconnaît que ses hommes sont bien à l'origine de cette embuscade mais affirme ne pas leur avoir donné l'ordre d'attaquer l'armée nationale.

Le leader du FDPC, qui vit à Tripoli, ne semble pas contrôler les agissements de ses hommes sur le terrain. Selon une source diplomatique, les rebelles étaient en train de racketter un convoi de transporteurs quand ils ont été surpris par l'armée.

Cette embuscade a provoqué la colère du ministère de la Défense, qui a dénoncé les velléités de provocation de la part de certains groupes armés. L'incident survient alors que le Président François Bozizé a annoncé son intention d'organiser, du 5 au 22 décembre, un dialogue politique inclusif à Bangui. Depuis cette annonce, plusieurs groupes armés s'agitent au nord et au nord-est de la Centrafrique.