Article publié le 14/11/2008 Dernière mise à jour le 14/11/2008 à 07:18 TU
Le portrait-robot de « l'homme à la moto », en l'occurence Hassan Diab, diffusé en octobre 1980, juste après l'attentat.
(Photo : www.lexpress.fr)
Avec notre correspondante à Québec, Pascale Guericolas
La Gendarmerie royale du Canada a arrêté Hassan Diab en fin de matinée à Gatineau, où il habite, non loin de la capitale canadienne Ottawa. La police en aurait profité pour perquisitionner à son domicile, ainsi qu'à son bureau. Dans quelques heures, ce Libano-canadien de 55 ans sera présenté devant un magistrat canadien qui devra décider de son éventuelle libération conditionnelle sous caution, ou de la poursuite de sa détention.
La France de son côté, a déjà demandé son extradition, mais cette procédure peut prendre plusieurs semaines. Né au Liban, Hassan Diab détient la nationalité canadienne depuis 1990. Il a fait ses études aux Etats-Unis avant de s’installer au Canada. L’an dernier l’Université d’Ottawa l’a embauché comme enseignant en sociologie à temps partiel.
Hassan Diab se déclare innocent
Les soupçons pèsent depuis plusieurs mois sur ce Palestinien d’origine. L’automne dernier, il avait accordé un entretien à un journaliste du Figaro. Il niait alors être l’auteur de l’attentat de la rue Copernic, ainsi que toute implication dans une organisation palestinienne. Il affirme que de nombreux Libanais portent le nom de Diab et qu'il fait l’objet d’une méprise.
« Pour l'avocat d'Hassan Diab, il y a erreur sur la personne. René Preval réfute en bloc les similitudes établies entre son client et les hommes qui auraient fabriqué la bombe et posé devant la synagogue de la rue Copernic. »