Article publié le 17/11/2008 Dernière mise à jour le 17/11/2008 à 15:37 TU
Près de 50% des produits retirés de la vente dans les pays européens au cours de ces dernières années avaient été fabriqués en Chine.
(Photo : Reuters)
Avec notre bureau de Bruxelles
Selon la Commission européenne, il faut multiplier les échanges d’informations et ceci pour une meilleure traçabilité des biens. Toutes ces initiatives doivent améliorer la transparence, une exigence nécessaire pour la commissaire chargée de la protection des consommateurs qui fait de la santé des citoyens une priorité absolue.
Il faut donc réduire les risques de voir les objets défectueux ou un aliment empoisonné arriver sur les rayons. Américains et Européens ont toujours en mémoire l’affaire des jouets chinois. Lors de l’été 2007, l’entreprise Mattel a rappelé vingt et un millions d’articles produits en Chine. Ces jouets contenaient une forte teneur en plomb et des aimants ingérables par les enfants, autant de produits interdits selon les normes européennes.
Mais au-delà des bonnes intentions, les trois partenaires n’ont pas proposé d’initiatives concrètes. Tout au plus, Pékin signerait avec les Européens un mémorandum pour un meilleur essai standard. Les autorités chinoises ont ensuite répété leur volonté de coopérer davantage et réaffirmé leur engagement : apporter une grande attention à ce dossier.
De son côté, la Commission préfère mettre en avant le caractère symbolique de cette première rencontre, ne serait-ce que par la taille des marchés concernés.