Article publié le 17/11/2008 Dernière mise à jour le 17/11/2008 à 21:45 TU
Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Des départs volontaires, des cessions d’unités mais aussi des licenciements secs : au total Citigroup va se séparer dans les semaines à venir de 15% de ses employés. Les effectifs de la banque seront ramenés à 300 000 personnes à travers le monde.
La deuxième banque américaine avait déjà supprimé plus de 20 000 emplois, entre janvier et septembre, sans que cela ne suffise à la faire sortir du rouge : quatre trimestres consécutifs de pertes et un déficit de 20 milliards de dollars l’an dernier, à cause notamment de la crise des crédits immobiliers à risques.
L’action Citigroup a perdu 70% de sa valeur depuis le début de l’année. Le patron de l’entreprise, Vikram Pandit prévoit en plus de ces suppressions d’emplois de réduire les dépenses de 20%. Mais certains observateurs estiment que la banque pourrait bien ne pas redevenir rentable avant 2010.Economiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE)
« Si la banque veut continuer à exister, elle a tout intérêt à se restructurer, à réduire ses coûts et à recentrer ses activités sur ses activités les plus lucratives. »