Article publié le 20/11/2008 Dernière mise à jour le 20/11/2008 à 03:43 TU
Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
« Non à Obama », proclame une pancarte devant une boutique de lavage de voitures. Depuis son élection, les incidents racistes aux Etats-Unis sont en hausse.
(Photo : Sylvain Biville/RFI)
Des lycéens chantent « tuez Obama » dans les bus scolaires, des croix brûlées sont déposées dans les jardins de supporters du président élu, des mannequins représentant Obama sont pendus aux arbres, côtoyant des graffitis racistes.
Le racisme, un cancer en rémission
L’élection du premier président noir des Etats-Unis ne fait pas plaisir à tout le monde, et les experts estiment que les sites internet de mouvements radicaux prônant la suprématie blanche connaissent une fréquentation accrue.
Pour autant, il s’agit d’événements isolés, comme il y en a toujours eu aux Etats-Unis. On ne dispose pas pour le moment de statistiques précises sur le nombre d’incidents racistes depuis le 4 novembre.
Selon un chercheur, le racisme, c’est comme le cancer. Il est seulement en rémission. Le même phénomène s’était produit après les attentats du 11-Septembre, avec des actes de haine dirigés contre les musulmans.