par RFI
Article publié le 20/11/2008 Dernière mise à jour le 20/11/2008 à 21:51 TU
L'ancienne ministre, ancienne présidente du Parlement européen Simone Veil, ici en juin 2008.
(Photo : AFP)
Avec Simone Veil c'est l'une des figures -majeures- de la vie politique française et européenne qui fait son entrée à l'Académie française. Tout à la fois ancienne ministre, ancienne présidente du Parlement européen, cette féministe inflexible, magistrate de formation et qui avoue détester la langue de bois, s'est illustrée, dès son entrée en politique en 1974, dans le gouvernement de Jacques Chirac : elle est alors ministre de la Santé et se lance dans le difficile combat pour faire adopter la loi sur l'interruption volontaire de grossesse.
Un an plus tard et malgré la violence des attaques subies, l'avortement est légalisé en France, faisant de Simone Veil, et pour longtemps, la personnalité politique la plus populaire du pays.«Simone Veil est à la fois une figure politique, féminine, féministe, une figure humaine tout simplement grandiose ! »
En 1979, avec le même volontarisme, elle s'engouffre dans l'aventure européenne et devient la 1ère présidente du Parlement de Strasbourg. « Le fait d'avoir fait l’Europe, dira cette survivante d'Auschwitz, m'a réconciliée avec le XXème siècle ».
Centriste historique, Simone Veil n'a rejoint l'UDF que tardivement avant d'accorder, aux dernières présidentielles, son soutien à Nicolas Sarkozy.
L'Institut de France où siège l'Académie française.
(Source : Wikipedia)