par RFI
Article publié le 22/11/2008 Dernière mise à jour le 22/11/2008 à 16:01 TU
Le Renaissance Center, quartier général de General Motors à Détroit.
(Source : http://www.flickr.com)
Selon le Wall Street Journal, le conseil d'administration de General Motors serait prêt à envisager la faillite pour assurer la survie du constucteur. Mais le PDG de General Motors, Rick Wagoner, est lui farouchement opposé à cette solution. Cette semaine, il a prononcé un discours devant le congrès américain, assurant que la faillite n'était pas une option viable pour le groupe.
Le PDG cherche à obtenir une rallonge de 25 milliards de dollars d'aide publique au secteur de l'automobile. Si le conseil d'administration décidait de placer le constructeur en failitte, ce serait donc un désaveu de son PDG. Mais Rick Wagoner n'est pas seul à s'opposer à cette éventualité.
Le régime des faillites prévoit une restructuration de l'entreprise, des licenciements et des pertes pour les actionnaires et les créanciers. Les patrons des deux autres principaux constructeurs américain, Ford et Chrysler, ont eux aussi mis en garde le congrès contre les conséquences désastreuses que la faillite de l'un d'entre-eux aurait sur l'économie du pays. Un tel scénario pourrait, selon eux, menacer pas moins de 3 millions d'emploi.
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22/11/2008