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Liban

La fête nationale, symbole d'unité dans un pays divisé

Article publié le 22/11/2008 Dernière mise à jour le 22/11/2008 à 17:33 TU

Le Liban a marqué, samedi, le 65e anniversaire de son indépendance par un défilé militaire dans le centre de Beyrouth en présence des principaux dirigeants libanais. Le chef de l'état, le général Michel Sleimane, tente d'oeuvrer à la cohésion de l'armée comme à celle des partis politiques, alors que le dialogue national s'annonce laborieux.

Le président libanais Michel Sleiman (G) et le ministre de la Défense Elias Al-Murr (D) lors de la parade militaire du 65e anniversaire de l'indépendance du Liban, à Beyrouth le 22 novembre 2008.(Photo : Reuters)

Le président libanais Michel Sleiman (G) et le ministre de la Défense Elias Al-Murr (D) lors de la parade militaire du 65e anniversaire de l'indépendance du Liban, à Beyrouth le 22 novembre 2008.
(Photo : Reuters)

Avec notre correspondante à Beyrouth, Diane Galliot

C’est un nouveau style qui s’impose, au fil des mois, à la tête de l’Etat libanais. En ce jour de fête nationale, il y a eu le retour du défilé militaire avec en invité surprise, deux avions de chasse, certes anciens, mais ces Hawker Hunter peuvent encore rendre service à cette armée libanaise largement sous équipée.

L’ancien commandant en chef de l’armée, élu maintenant à la présidence, continue d’œuvrer à la cohésion de cette armée avec la prudence dont il avait fait preuve lors des affrontements politiques de mai dernier. A l’époque, le pays était à nouveau au bord de la guerre civile.

Le désarmement du Hezbollah

Dans le même temps, le président poursuit son action de rassemblement avec l’instauration d’un dialogue national qui s’annonce laborieux, mais le chef de l’Etat s’accroche à ce dossier et les chefs de partis sont bien obligés de suivre. Il va falloir tenir ces rencontres, coûte que coûte, jusqu’aux législatives du printemps prochain.

Le chef de l’Etat a encore lancé un débat sur la stratégie nationale de défense. En clair, il est question du désarmement des milices et notamment, à terme, du désarmement du Hezbollah. C’est une œuvre de longue haleine, mais comme il l’a dit dans son discours à la Nation, le président Michel Sleimane veut « édifier un Etat fort, fédérateur et juste. Loin, dit-il, des polémiques et du clientélisme. »