Etats-Unis

Barack Obama présente son équipe économique

Article publié le 24/11/2008 Dernière mise à jour le 06/12/2008 à 12:26 TU

Barack Obama a dévoilé, lors d'une conférence de presse lundi à Chicago, les noms des personnalités qui occuperont les principaux leviers économiques du gouvernement. Timothy Geithner est désigné comme secrétaire au Trésor, Lawrence Summers sera le directeur du Conseil économique national et Christina Romer est nommée présidente du Conseil des conseillers économiques de la Maison Blanche (CEA), organisme qui analyse les politiques économiques pour le gouvernement américain.

Le président élu des Etats-Unis Barack Obama (d) présente son équipe économique aux journalistes le 24 novembre à Chicago.
(Photo : Reuters)

Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du

Le nom de Tim Geithner circulait déjà avec insistance depuis la fin de la semaine dernière mais cette fois c’est officiel, l’actuel président de la banque centrale de New York et vice-président du comité monétaire de la Fed sera le prochain secrétaire au Trésor, l’équivalent du ministre des Finances.

A la tête  du Conseil économique national, ce sera Lawrence Summers, qui a été secrétaire au Trésor du président Bill Clinton.

Barack Obama confirme également qu’il va lancer un plan de relance ambitieux, de manière à sauver ou créer 2 millions et demi d’emplois. Un plan de relance que certains chiffrent à 700 milliards de dollars mais le président élu ne confirme pas ces chiffres.

L’équipe qu’il vient de nommer va devoir désormais se mettre au travail pour peaufiner les détails de ce projet et cette équipe va travailler très vite puisqu'il devrait rendre public son projet dès ce mardi.

Le futur président des Etats-Unis a confirmé qu’il souhaiterait qu’un tel plan soit adopté « tout de suite » parce que, dit-il, au vu de la profondeur de la crise économique ici il ne faut pas attendre. Mais évidemment ce « tout de suite » on peut plutôt le traduire par le plus tôt possible, puisqu’il faudra négocier avec un Congrès sur le départ, et un nouveau Congrès qui n’entre en session que début janvier.