Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Chine

Nouvelles émeutes liées à des licenciements

Article publié le 26/11/2008 Dernière mise à jour le 26/11/2008 à 14:59 TU

Des employés d'une usine de jouets ont brutalement manifesté, ce mardi dans la région de Canton, après l'annonce du licenciement de plusieurs centaines d'entre eux. Des évènement qui inquiètent les dirigeants chinois, au point d'appeler les responsables locaux à faire preuve de doigté face à ces mouvements sociaux qui se multiplient depuis le début de la crise financière.

Des ouvriers de l’usine de jouets Kaida, renversent une voiture de police, à Guangdong, le 25 novembre 2008.(Photo : Reuters)

Des ouvriers de l’usine de jouets Kaida, renversent une voiture de police, à Guangdong, le 25 novembre 2008.
(Photo : Reuters)

Avec notre correspondant à Pékin, Marc Lebeaupin

C'est encore une fois dans le Guangdong que cette nouvelle émeute a éclaté, entre Canton et Shenzhen. Cela, à la suite de l'annonce d'un plan social dans une usine de jouets fragilisée par la baisse des commandes des pays occidentaux. La société Kaida Toy, propriété d'un groupe hong-kongais, a décidé de licencier plus de 300 employés.

Une annonce qui a déclenché des émeutes à l'interieur et à l'extérieur de l'usine. Des métériels ont été détruits et des affrontement se sont déroulés avec la police. Six personnes ont été blessées et une vingtaine interpellées selon la police.

Un scénario identique s'était produit il y a quelques semaines dans la même région, à l'annonce de la fermeture d'une autre usine de jouets, entraînant la mise au chômage de plusieurs milliers de salariés.

Une nouvelle alerte, alors que les dirigeants chinois reconnaissent leur inquiétude face à ces évènements, au point de réclamer une autorisation avant toute décision de licenciement. La mesure a été mise en application en début de semaine, malgré les critiques de certains entrepreneurs selon lesquels les conséquences risquent d'ètre pires.

En attendant, un des plus hauts dirigeants chinois a récemment demandé plus de compréhension et plus de retenue de la part des autorités locales lorsqu'elles sont confrontées à des mouvements sociaux.