par RFI
Article publié le 29/11/2008 Dernière mise à jour le 29/11/2008 à 17:34 TU
Quatre personnes ont été inculpées, ce samedi matin, pour le meurtre, en banlieue parisienne, du fils aîné du président tchadien Idriss Déby. Un cinquième suspect, interpellé en Roumanie, devrait être extradé vers la France.
La voiture dans laquelle le corps de Brahim Deby, fils du président tchadien, a été retrouvé, le 2 juillet 2007.
(Photo : AFP)
Le 2 juillet 2007, Brahim Déby, le fils aîné du président tchadien, était retrouvé assassiné dans le parking de son immeuble de Courbevoie, en banlieue parisienne.
Le jeune homme, âgé de 27 ans, avait passé la soirée dans une boîte de nuit avant d'être surpris par ses agresseurs, frappé, puis étouffé avec de la poudre d'extincteur d'incendie.
Une jeune femme qui l'accompagnait avait pu prendre la fuite, tandis que ses agresseurs fouillaient méticuleusement l'appartement de Brahim Déby.
Convoitises de malfrats
Dès le départ de cette affaire, les rumeurs les plus folles ont circulé sur ce meurtre. Drogue, grand banditisme... Des spéculations alimentées par la personnalité plutôt tumultueuse du jeune homme, que les avocats de la famille Déby ont voulu tuer dans l'oeuf en révélant très tôt que le mobile du meurtre était crapuleux.
Le train de vie de Brahim Déby aurait attiré les convoitises de malfrats sans scrupules. Les quatre suspects arrêtés à Paris sont âgés de 26 à 29 ans. Certains d'entre eux ont déjà été condamnés par la justice.
Un cinquième homme est suspecté. Ce ressortissant roumain, interpellé dans une auberge en Roumanie, était surveillé par la police depuis plusieurs jours, et devrait être extradé vers la France.