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Reportages

Ouaga-Lomé : sur la route

Article publié le 03/12/2008 Dernière mise à jour le 04/12/2008 à 17:16 TU

Retrouvez en photos et en audio la série de reportages réalisés par Carine Frenk sur la route entre Ouagadougou, au Burkina Faso, et Lomé, au Togo.

Belles voitures, antennes paraboliques, banques : Beguedo se développe grâce à ses fils émigrés en Italie.(Photo : C.Frenk / RFI)

Belles voitures, antennes paraboliques, banques : Beguedo se développe grâce à ses fils émigrés en Italie.
(Photo : C.Frenk / RFI)



Première halte de ce voyage : à 250 kilomètres au sud-est de la capitale burkinabè,à Béguédo, un village bien peu ordinaire.

Burkina Faso : Béguédo se développe grâce à ses émigrés d'Italie

Béguédo a changé de figure : avant nous étions dans la misère mais maintenant grâce à nos enfants qui vivent en Italie, il y a suffisamment d’écoles, nous possédons deux ambulances, pas mal de tracteurs ont été envoyés…

30/11/2008 par Carine Frenk


Un tracteur acheté grâce à l'argent des « Italiens » comme on appelle les émigrés du pays.(Photo : C.Frenk / RFI)

Un tracteur acheté grâce à l'argent des « Italiens » comme on appelle les émigrés du pays.
(Photo : C.Frenk / RFI)



Un village traditionnel dans la zone de Tenkodogo (250 km au sud-est de Ouagadougou)(Photo : C.Frenk / RFI)

Un village traditionnel dans la zone de Tenkodogo (250 km au sud-est de Ouagadougou)
(Photo : C.Frenk / RFI)


Seconde halte : dans le nord du Togo, à 650 kilomètres de Lomé et à 35 kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso. La région des Savanes est la région la plus pauvre du Togo. C'est à bien des égards une région sacrifiée.

Conséquence de la misère : les enfants malnutris toute l'année arrivent de la région des savanes à l'hôpital. Ce bébé de 5 mois pèse moins de 3 kg !(Photo : C.Frenk / RFI)

Conséquence de la misère : les enfants malnutris toute l'année arrivent de la région des savanes à l'hôpital. Ce bébé de 5 mois pèse moins de 3 kg !
(Photo : C.Frenk / RFI)

La misère dans la région des Savanes au Togo

J’ai trois enfants; avec le départ de mon mari, je fais tout, je travaille dans les champs des autres mais je ne gagne rien, à peine 100 ou 200 Francs CFA par jour, je ne peux même pas acheter un bol de maïs, juste de la farine de manioc.

01/12/2008 par Carine Frenk

Sœur Geneviève dirige l'hôpital pour enfants de Dapaong.(Photo : C.Frenk / RFI)

Sœur Geneviève dirige l'hôpital pour enfants de Dapaong.
(Photo : C.Frenk / RFI)



La route internationale qui relie Ouagadougou à Lomé passe par la ville de Kara, le fief du RPT le parti au pouvoir à Lomé, le parti du chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Une ville qui est en train de changer.

Kara change

Maintenant on peut s'exprimer librement, le gouvernement ne peut plus faire fi de nos exigences, ici, à Kara.

02/12/2008 par Carine Frenk

Les étudiants de l'université de Kara se sont mis en grève en avril dernier… du jamais vu !(Photo : C.Frenk / RFI)

Les étudiants de l'université de Kara se sont mis en grève en avril dernier… du jamais vu !
(Photo : C.Frenk / RFI)


Au Togo sur la route qui relie Ouagadougou à Lomé, à 160 km de la capitale togolaise, il y a la ville d’Atakpamé. Atakpamé, ville martyre : la répression après la présidentielle qui a porté au pouvoir Faure Gnassingbé en 2005, a fait selon l’ONU entre 120 et 200 morts rien que dans cette ville. Aujourd’hui, la prochaine élection en 2010 est dans tous les esprits.

Atakpamé ville martyre

Aujourd’hui, les auteurs des crimes de 2005 vivent toujours à Atakpamé. Conséquence : de nombreux habitants affirment qu’ils n’iront pas voter en 2010.

03/12/2008 par Carine Frenk

Atakpamé, la ville aux 7 collines, ville martyre en 2005.(Photo : C.Frenk / RFI)

Atakpamé, la ville aux 7 collines, ville martyre en 2005.
(Photo : C.Frenk / RFI)


 
Dernière étape : Wahala, petite bourgade située à 120 km au Nord de Lomé qui s’appelait Krah quand le Togo était sous administration allemande. Wahala, où l’on peut découvrir un cimetière franco-allemand qui date de la première guerre mondiale.

Le cimetière franco-allemand de Wahala.(Photo : C.Frenk / RFI)

Le cimetière franco-allemand de Wahala.
(Photo : C.Frenk / RFI)

Le cimetière franco-allemand de Wahala

Ils sont enterrés là, aux côtés des tirailleurs africains : un Allemand, un Français et un Anglais reposent dans le même cimetière. Quatre tombes qui racontent un petit morceau de la Première Guerre mondiale.

04/12/2008 par Carine Frenk

Un Allemand, un Français, un Anglais, et des tirailleurs africains enterrés dans le même cimetière solitaire.(Photo : C.Frenk / RFI)

Un Allemand, un Français, un Anglais, et des tirailleurs africains enterrés dans le même cimetière solitaire.
(Photo : C.Frenk / RFI)

Le tombeau des tirailleurs.(Photo : C.Frenk / RFI)

Le tombeau des tirailleurs.
(Photo : C.Frenk / RFI)