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10/12/2008

J-40 : A la bonne vôtre !

par Anne Toulouse

Article publié le 11/12/2008 Dernière mise à jour le 11/12/2008 à 00:23 TU

Nous voici donc à 40 jours…du grand jour. Si ce chiffre vous fait penser au déluge, vous avez raison, mais oubliez l’eau, c'est dans les bars qu'il aura lieu.

Le maire de Washington vient, en effet, de signer une loi qui autorisera les bars et les restaurants à rester ouverts 24 heures sur 24 pendant les quatre jours de festivités, et à servir de l’alcool jusqu'à 5h du matin. D’habitude le « last call », l’appel des derniers braves, est à 2h du matin. Le premier est à 8h du matin, dans la capitale en tout cas, puisque chaque Etat, chaque coumté des Etats-Unis a un règlement particulier en la matière.

Les bars, par nature, ne sont ouverts que lorsqu’ils peuvent servir de l’alcool, et l’arrêté du maire ne fait pas forcément plaisir à leurs propriétaires. Ils vont être obligés de renforcer leur personnel, y compris pour les trois heures creuses pendant lesquelles ils ne pourront vendre que des cafés ou de la limonade, pour permettre aux fêtards de récupérer.

Ils ne sont pas les seuls à trouver que la mesure pousse un peu loin…le bouchon. Une partie des conseillers municipaux ne l’ont pas votée : « Que fait-on dans un bar à 4 heures du matin, sinon se saoûler ? », a demandé l’un d’entre eux. Deux sénateurs partagent cet avis et ont écrit au maire pour lui demander de reconsidérer sa position. Ils estiment que la police aura mieux à faire, pendant cette période placée sous haute sécurité, que de réprimer l’ivresse sur la voie publique.

Les églises leur ont emboité le pas, au nom de la sauvegarde morale du voisinage… Pour l’instant le maire tient bon.

Il y aura, bien sûr, pendant ces quatre jours, autre chose à faire que d’arroser l’arrivée du 44e président. Le lundi, par exemple, sera plus sobre, tombant le jour consacré à la mémoire de Martin Luther King. Les futurs président et vice-président honoreront cette fête en accomplissant des travaux communautaires ; leur entourage n’a pas encore précisé lesquels.

Barack Obama a en revanche levé les interrogations sur la forme de son nom qu’il utilisera pour prêter serment. Aux Etats-Unis il y a le prénom, le nom de famille et le « middle name », le nom du milieu. Ce dernier n’est pas obligatoire, il sert souvent à compliquer les choses, surtout dans le cas du futur président, dont le deuxième prénom est Hussein. Ce n’est pas le prénom le plus populaire aux Etats-Unis, mais le 44e président ne l’escamotera pas, il prêtera serment sous le nom de Barack Hussein Obama, car, a-t-il dit, c’est l’usage. Ce qui n’est pas tout à fait vrai, Jimmy Carter et Ronald Reagan n’ont utilisé que leur prénom et leur nom de famille.