Article publié le 12/12/2008 Dernière mise à jour le 12/12/2008 à 15:51 TU
Dernière conférence de presse de Nicolas Sarkozy en tant que président de l'Union européenne.
(Photo : Ezequiel Scagnetti/Reuters)
Le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy entendait conclure par un accord historique sur la lutte contre le réchauffement climatique, ses six mois à la tête de l'UE, marqués par une série de crises qui lui ont permis de faire bouger les usages européens.
L'ambition d'une Europe forte et puissante
« Le message que je veux laisser à l'Europe est celui-là : il faut que nous ayons de grandes ambitions... Le monde a besoin de l'Europe mais d'une Europe qui relève la tête. »
« Les ministres irlandais sont optimistes, ils pensent parvenir à convaincre désormais l’électorat irlandais de voter « oui » à l’automne 2009, grâce à la garantie donnée par l’Europe. »
C'est chose faite avec le plan 3 fois 20 : 20% de gaz à effet de serre en moins, 20% d'économie d'energie en plus et 20% d'énergies renouvelables en plus. La présidence française a en effet réussi à arracher cet accord à l'Allemagne l'Italie et la Pologne, les trois pays les plus pollueurs en Europe.
Sur le Traité de Lisbonne, l'Irlande est prête à organiser un nouveau vote. Nicolas Sarkozy annonce que si l'accord est ratifié, chaque Etat membre aura un Commissaire. C'était l'une des principales revendications de l'Irlande. Le Sinn Fein, le parti nationaliste irlandais a immédiatement dénoncé cet accord qui n'est destiné selon lui, qu'à « arnaquer le peuple irlandais » selon les termes du communiqué. Le Sinn Fein est la seule formation politique à avoir appelé à voter non au référendum en Irlande.
Sur l'Irlande
« Des engagements politiques ont été donnés aux Irlandais, concernant la neutralité, la fiscalité, la famille... »
Sur le plan de relance de l'économie, les 27 ont adopté un plan de relance équivalent à 1.5% du PIB de l'Union européenne. Une réunion extraordinaire des ministres des Finances de l'Union aura lieu jeudi prochain, le 18 décembre à Paris.